The 2nd infantry division, (the indian head) in Normandy

L'histoire du private Carter Wilbur

Le 8 et 9 juin 1944 le 38th régiment de la 2nd infantry division rencontre une résistance farouche à l'approche du village de Trévieres, le radio accompagnant l'avancée du 38th est tué et le régiment subit des pertes par leur propre artillerie. Le private Carter Wilbur fait partie de ceux qui ont donné leur sang pour libérer le village de Trévieres. Il est mort au combat le 9 juin 1944, 1 jour avant que le village soit définitivement libéré.

Historique de la libération de Trévieres

 Au printemps 1944, le village de Trévières abrite le poste de commandement du Grenadier-Regiment 916 commandé par l'Oberst Ernst Goth.

En début d'après-midi le 8 juin 1944, les 1er et 3ème bataillons du 18th Infantry Regiment (1st division) s'installent en interdiction face à Trévières. Le régiment, commandé par le colonel George Smith, Jr., est opposé à des éléments du Grenadier-Regiment 916. Pendant les heures qui suivent, le village est copieusement bombardé par l'artillerie navale alliée. Dans la soirée, le 38th Infantry Regiment (2nd division) commandé par le colonel Walter A. Elliot débarque sur Omaha Beach et, une fois constitué, est directement envoyé en direction de Trévières.

La progression est particulièrement lente, freinée par les tireurs isolés adverses. Le 38th Infantry Regiment (IR) ne parvient aux abords nord de Trévières qu'en fin de journée le 9 juin : l'ennemi est solidement installé et repousse toutes les tentatives d'approche. La batterie C du 81st Chemical Weapons Battalion en renfort du régiment se met en position et ouvre le feu sur les défenses allemandes tout autour du village. Des tirs sont

également effectués par les 15th et 38th Field Artillery Battalions. Le 2ème bataillon du 38th IR commandé par le lieutenant-colonel Jack K. Norris et qui attaque au nord parvient à s'infiltrer et à atteindre les premières habitations, combattant à l'intérieur de Trévières pendant la nuit.

Le 10 juin au matin, Norris continue d'exercer une intense pression sur les défenseurs allemands qui se replient progressivement en dehors du village. Peu avant 7 heures, un nouveau tir d'artillerie frappe Trévières et les Américains lancent l'assaut final à 8 heures : 45 minutes plus tard, la commune est définitivement libérée.