Des paras à OMAHA!
Historique du "CRICKET"
C'est après le parachutage au-dessus de la Sicile en 1943 que le commandant Taylor, futur général commandant la 101ème division aéroportée américaine, réalisa l'importance de la communication au sein des unités parachutées en territoire ennemi. En effet, disséminés à de multiples endroits, des parachutistes isolés ont eu bien du mal à retrouver leurs camarades sans risquer de s'exposer aux tirs adverses.
Les Américains réutilisèrent le principe d'un jouet très répandu à l'époque et qui consistait en une lame ressort d'acier émettant un claquement une fois pressé. En effet, l'entreprise anglaise THE ACME a reçu la commande de plusieurs milliers de petits crickets en laiton de forme parallélépipédique, certains furent réalisés en laiton chromé.
Seule la 101ème Airborne Division a été pourvu de crickets, et uniquement les parachutistes de la division l'ont reçu en dotation quelques jours avant le 6 juin 1944. En plus de ce moyen de reconnaissance, un code vocal a été mis au point (valable les 24 heures suivant le déclenchement des opérations) : "Flash" (éclair), mot auquel il fallait répondre "Thunder" (tonnerre). Le deuxième jour, le code devenait : "Hustle"-"Along". D'autres moyens d'identification existaient : la fumée (colorée ou non), des panneaux, la lumière ou encore des drapeaux.
Les parachutistes étaient libres d'accrocher leur cricket où ils le souhaitaient. Certains l'ont gardé dans les poches de leurs vestes ou de leurs pantalons, d'autres l'ont accroché autour du cou ou encore à leur casque.
De nos jours, de nombreuses reproductions ont été produites et il n'est pas rare d'entendre les fameux "clic-clac" lors des cérémonies commémoratives en Normandie.
Des paras à OMAHA!
Le 6 juin 1944 il semblerait que quelques sticks de la 101st Airbornes ait raté leurs zones de largages de quelques dizaines de km à cause de la DCA allemande. Des parachutisetes americains ont ainsi été vus à Colleville, St Laurent, Aignerville, et même à la pointe du Hoc!
A l'entrée EST de Colleville sur mer, dans la nuit du 5 au 6 des paras ont été observés coupant des lignes telephoniques allemandes.
Dans le bourg de Colleville sur mer, vers 6 heure du matin, un para viens donner assistance à une famille cherchant un abris des bombardements de la navy.
A Aignerville 42 civils abrités des bombardement sous les fours à chaux prennent en charge le 6 juin un para americain bléssé. La 2nd division d'infantrie, n'arrivera là-bah que le 9. Le 6 juin, les civiles observent une petite vingtaine de parachutistes fait prisoniers gardés dans un pré. (Le criquet présenté ci dessous à été retrouvé dans ce champ). Ce qui est confirmé par les rapport de la 352eme division d'infantrie allemande. Il s'agirait du stick du Capitaine Wing.
Harley Reynolds du 16th RTC de la big red one prétend avoir passé sa première nuit en Normandie avec des para de la 101st airborne... à Colleville sur mer
Une photo troublante, montre un para de la 101st airborne en compagnie des rangers à la pointe du hoc.
Pointe du hoc
4 parachutistes de I/506 ont atterri dans la nuit du 5 au 6 juin 44 sous les falaises de la pointe du Hoc, après que leur C47 ait été à plusieurs reprises touché par la flak. Ces 4 hommes ont connu des destins divers. Le lieutenant Johnson a été blessé, le Private Nils Christensen a été capturé et a fini la guerre dans un Stalag. Deux hommes, Ray Crouch et Len Goodgall ont participé à l'assaut de la pointe du Hoc avec les rangers du Col. Rudder.`
Récit de Goodgal... avec ses mots... straight from the box...
Aignerville