Choisie comme division amphibie d'assaut en Normandie, les hommes de la 4ème Division d'infanterie débarquent à 06 h 30 le 6 juin 1944, en secteur Utah Beach, lieu-dit "La Madeleine" , face au W.N 5

Après un assaut couronné de succès, les hommes de la 4e division d'infanterie  combattent  dans la péninsule de Cotentin ou ils participe à la prise du port de Charbourg entre les  6 et 28 juin. Pendant cette période, l'unité perdra 800 hommes tandis que 5.450 seront blessés.  La 4e DI est dès lors associée à la percée,conjointement avec la 2e DB.US et permettre d'interdire  Avranches a l'ennemi. Elle combat ensuite autour de Falaise. Le 25 août, elle est désignée pour renforcer la 2e DB du général Leclerc et rentre dans Paris libéré... Les Parisiens lui reserveront un accueil triomphal

Cette plaque d'identification, famillierement appelé "dog tag" par les soldats americain etait portée autour du cou du soldat pour l'identifier s'il est tué ou gravement bléssé. Son nom prénom et matricule y sont gravés, ainsi que la date de ses derniers vaccins anti-tétaniques, son groupe sanguin et sa religion.

Celle ci à appartenu à James W Daton à la companie G du 8th regiment d'infanterie appartenant à la 4th division d'infanterie americaine.

Il débarqua dans les premiers à utah beach, il mouru à 27 ans au combat le 10 juillet 1944, alors que la division combattait pour Periers (50)

Ci-dessus: James Dayton aux USA avant d'etre enrolé dans l'armée.

Il est né le 18 septembre 1916 dans le Kentucky, à ensuite étudié en université de grammaire. Il vivait à Vinton dans l'OHIO, il fut enrolé a Colombus dans le meme état le 8 Novembre 1943 pour la durée de la guerre plus 6 mois.

Ci-dessus: 6 juin 1944, les hommes de la 4th sortent de la plage.

Ce casque portant l'insigne de la seconde division d'infanterie américaine fut retrouvé à Vire. Il porte à l'arriere une barre de sous officier grattée. Il est donc fort probable que ce casque n'ai pas appartenu à un remplacent mais un sous officier ayant voulu camoufler son casque. Ce casque a certainement vu la libération de Trévieres, St Lo, avant que son propriétaie soit tué aprés deux mois de combat, dans la premiere semaine d'aout, au porte de la forteresse de Vire.

Ce casque retrouvé en 2011 dans le petit village d'Ecrammeville à 7 Km d'Omaha Beach ne porte pas d'insigne divisionnaire. Pourtant il provient de la zone de combat pour Trévieres. S'agit t'il d'un casque ayant appartenu à un soldat des troupes stationnées après la bataille? Neanmoins le GI à pris le temps de peindre au pochoir son grade sur l'avant de son casque ce qui n'est pas fréquent et a peint à deux reprises la barre de sous officier à l'arriere de ce dernier. 

En 1944 Marie avait 11 ans, c'est en allant à l'église d'Aignerville qu'elle rencontra un GI qui lui donna son pendentif et ce pims de la vierge Marie accroché sur sa veste de combat. Tout ce qu'elle se souvient 70 ans après c'est qu'il avait peur et qu'il s'appelait Franco. A la vue des médaillons religieux épagnols, Franco devait être un des mexicains enrolé dans l'armée americaine qui contribua à la liberation de nos villages.

Ce collier a été réalisé avec une chainette de plaques d'identités, pour y mettre de nombreux médaillons religieux ainsi que des pièces de monnaie anglaises et americaines en souvenir, ou porte bonheur.

Les objets présentés ci dessous ont été retrouvé sur des positions de combats aux alentours d'Omaha Beach

Photos ci-dessous: Ces insignes de col est de casquette sont destinés à être portés sur un uniforme de parade, certain GI très peu nombreux portaient ces insignes sur leurs vestes de combat. Ce carreau de lunette de vue est adaptable sur le masque a gaz. Les insigne et ce carreau proviennent des positions de la 29th infantry division le 8-10 juin 1944.

Les photos suivantes présentent des objets retrouver dans des position de combat à Colleville sur Mer.

Du grade de Lieutnant aux clefs, tout en passant par des pièces de monnaie (parfois percée pour servir de pendantif) et par un médiator de guitare, les GIs trainaient avec eux beaucoup de souvenirs, de grigris et de pendantifs religieux. Parfois ils jouaient de la musique, de l'harmonica ou plus rarement de la guitare. 

Ces deux patchs de la première division semblent tout à fait communs.

Sauf que ces deux patchs m'ont été donné par un habitant de Colleville sur mer (omaha beach) exploitant une ferme, ces deux patchs proviennent de cette ferme.

Il était courant pour des paysans après le guerre de démilitariser une veste pour la porter pour les travaux des champs.

Il est donc plus que probable que ces deux patchs furent portés le 6 juin 1944 par deux soldats de la mythique big red one division sur la plage d'Omaha Beach.

Jour J

Le 116ème régiment d'infanterie appartenant à la 29ème division est choisi pour former la première vague d'assaut. Cette unité est formée majoritairement de soldats de la National Guard, un corps d'Armée rarement employé lors d'un premier assaut frontal. Mais le 116ème d'infanterie sera appuyé par des unités "classiques" (le 16ème régiment d'infanterie et des éléments du 2nd bataillon de Rangers).

La plage de débarquement porte le nom d'Omaha Beach (au niveau de Vierville-sur-Mer) et la 29ème division d'infanterie est chargée d'attaquer à l'ouest de la plage. Elle est accompagnée sur son flanc droit par la 1ère division d'infantrie. L'assaut est prévu le 6 juin 1944 à l'aube, après un violent bombardement des positions allemandes du Mur de l'Atlantique. A 6 heures 30, le Jour J, les premiers éléments du 116ème d'infanterie débarquent sur Omaha : ils sont accueillis par un feu extrêmement meurtrier et très rapidement, la situation échappe aux soldats américains.

Il y était!

Ce casque provenant de la brocante de Vierville Sur Mer (14), dans les années 75-80, porte l'insigne de la 29th division d'infantrie americaine ayant débarqué à cet endroit en premiere vague le 6 juin 1944. l'insigne à été peint en appliquant tout d'abord un rond de peinture blanche puis la goutte bleue.

Le temps a donné à la peinture olive un aspect marron. Ce casque a été néttoyé à l'eau à l'époque ou il a été retrouvé ce qui lui donne cet aspect lisse.

Le casque de fabrication octobre 1942 ne porte pas de traces des combat, mais une chose est sure, il a connu l'enfer d'Omaha. 

Photo ci-dessus: L'insigne de la division a été peint par le soldat en applicant un rond de peinture blanche puis ensuite la goute bleue. le bleu a partiellement disparu laissant apparaitre la sous couche blanche sur la partie gauche de l'insigne.

Sur cette photo prise à Brest, on observe bien sur ces deux soldats, l'insigne de la 29th division d'infanterie qu'il ont peint sur leur casque et qu'il ont cousu sur le haut de la manche gauche de leurs veste de combat.

Le 1st medical bataillon fait parti de la première division d'infanterie americaine. Sa fonction et de mettre en place des hopitaux derrière la ligne de front capables de recevoir, trier et soigner bléssés légers et graves de la division.

Comme pour une unité de combat des rations leur sont destinées et acheminées par caisses. Pendant la période du Jour J les caisses portent des codes, 1 code pour le contenu de la caisse, et un pour signifier l'unitée qui doit recevoir cette caisse.

Le fragment de caisse de ration (saussisses de Vienne) présentée ci-dessous proviens de Normandie. Il porte le code 43214, correspondant à la C company du first medical bataillon, de la mythique 1st infantry division.

 Afrique du Nord

Lorsque la 1ère division d'infanterie américaine est réactualisée le 15 mai 1942, elle compte près de 15 000 soldats à son actif. Sa première bataille de la Seconde Guerre mondiale se déroule dans le cadre de l'opération Torch, le 8 novembre 1942. Les forces alliées organisent pour la première fois un débarquement de grande envergure, situé près de la ville d'Oran, en Algérie.

La 1ère division d'infanterie, surnommée "Big Red One" (Grand Un Rouge) en rapport avec l'insigne de la division, combat en Tunisie et participe à l'invasion de la Sicile en juillet 1943.

Jour J

La "Big Red One" est appelée en Angleterre où elle doit préparer l'opération Overlord. En effet, la 1stInfantry est chargée de débarquer sur la plage d'Omaha Beach, avec la 29th

Le 6 juin 1944, sous les ordres du Major General C. Ralph Huebner, le 16ème régiment d'infanterie de la débarque à 6 heures 30 en Normandie devant la localité de Colleville-sur-Mer. Mais la résistance allemande est extrêmement forte et les Américains sont à deux doigts de la catastrophe. Les pertes sont immenses, 95 pour 100 des officiers ont été tués et personne n'est débarqué à l'endroit où il devrait se trouver.

Mais les vétérans d'Afrique du nord ne se démotivent pas pour autant et forcent le Mur de l'Atlantique, gardé par la 352ème division d'infanterie allemande. Le général Taylor, commandant le 16ème régiment, se tenant debout sur la plage, hurle à ses hommes une phrase qui est entrée dans l'histoire : "Deux sortes de personnes vont rester sur cette plage : les morts et ceux qui vont mourrir ! Maintenant, foutons le camp d'ici !"

 Trévieres

En début d'après-midi le 8 juin 1944, les 1er et 3ème bataillons du 18th Infantry Regiment (1st division) s'installent en interdiction face à Trévières. Le régiment, commandé par le colonel George Smith, Jr., est opposé à des éléments du Grenadier-Regiment 916. Pendant les heures qui suivent, le village est copieusement bombardé par l'artillerie navale alliée

Ce casque a été retrouvé il y a quelques années à Aignerville à 1km de Trévieres (secteur 18th RCT). On peu encore distinger le 1 de l'insigne mais le contour n'est plus visible ou plutot n'a jamais été peint, ce qui est typique des casques BRO début de guerre, de plus le casque et une fabrication précoce. Ce casque a donc connu les heures les plus sombres d'Omaha et très certainement l'Afrique et la Sycile.

Historique du "CRICKET"

C'est après le parachutage au-dessus de la Sicile en 1943 que le commandant Taylor, futur général commandant la 101ème division aéroportée américaine, réalisa l'importance de la communication au sein des unités parachutées en territoire ennemi. En effet, disséminés à de multiples endroits, des parachutistes isolés ont eu bien du mal à retrouver leurs camarades sans risquer de s'exposer aux tirs adverses.
Les Américains réutilisèrent le principe d'un jouet très répandu à l'époque et qui consistait en une lame ressort d'acier émettant un claquement une fois pressé. En effet, l'entreprise anglaise THE ACME a reçu la commande de plusieurs milliers de petits crickets en laiton de forme parallélépipédique, certains furent réalisés en laiton chromé.
Seule la 101ème Airborne Division a été pourvu de crickets, et uniquement les parachutistes de la division l'ont reçu en dotation quelques jours avant le 6 juin 1944. En plus de ce moyen de reconnaissance, un code vocal a été mis au point (valable les 24 heures suivant le déclenchement des opérations) : "Flash" (éclair), mot auquel il fallait répondre "Thunder" (tonnerre). Le deuxième jour, le code devenait : "Hustle"-"Along". D'autres moyens d'identification existaient : la fumée (colorée ou non), des panneaux, la lumière ou encore des drapeaux.
Les parachutistes étaient libres d'accrocher leur cricket où ils le souhaitaient. Certains l'ont gardé dans les poches de leurs vestes ou de leurs pantalons, d'autres l'ont accroché autour du cou ou encore à leur casque.
De nos jours, de nombreuses reproductions ont été produites et il n'est pas rare d'entendre les fameux "clic-clac" lors des cérémonies commémoratives en Normandie.

Des paras à OMAHA!

Le 6 juin 1944 il semblerait que quelques sticks de la 101st Airbornes ait raté leurs zones de largages de quelques dizaines de km à cause de la DCA allemande. Des parachutisetes americains ont ainsi été vus à Colleville, St Laurent, Aignerville, et même à la pointe du Hoc!

A l'entrée EST de Colleville sur mer, dans la nuit du 5 au 6 des paras ont été observés coupant des lignes telephoniques allemandes. 

Dans le bourg de Colleville sur mer, vers 6 heure du matin, un para viens donner assistance à une famille cherchant un abris des bombardements de la navy.

A Aignerville 42 civils abrités des bombardement sous les fours à chaux prennent en charge le 6 juin un para americain bléssé. La 2nd division d'infantrie, n'arrivera là-bah que le 9. Le 6 juin, les civiles observent une petite vingtaine de parachutistes fait prisoniers gardés dans un pré. (Le criquet présenté ci dessous à été retrouvé dans ce champ). Ce qui est confirmé par les rapport de la 352eme division d'infantrie allemande. Il s'agirait du stick du Capitaine Wing. 

Harley Reynolds du 16th RTC de la big red one prétend avoir passé sa première nuit en Normandie avec des para de la 101st airborne... à Colleville sur mer

Une photo troublante, montre un para de la 101st airborne en compagnie des rangers à la pointe du hoc.

Pointe du hoc

4 parachutistes de I/506 ont atterri dans la nuit du 5 au 6 juin 44 sous les falaises de la pointe du Hoc, après que leur C47 ait été à plusieurs reprises touché par la flak. Ces 4 hommes ont connu des destins divers. Le lieutenant Johnson a été blessé, le Private Nils Christensen a été capturé et a fini la guerre dans un Stalag. Deux hommes, Ray Crouch et Len Goodgall ont participé à l'assaut de la pointe du Hoc avec les rangers du Col. Rudder.`
Récit de Goodgal... avec ses mots... straight from the box...

 Aignerville